Voyagez avec amour
Quelles sont les conséquences du changement climatique sur nos aventures dans le monde ? Qu'il s'agisse d'un long week-end sur les collines de Toscane ou d'une retraite au ski dans les Alpes françaises, la menace du changement climatique nous incite à modifier nos comportements.
L'un des aspects essentiels de ce puzzle écologique est la place tenue par l'industrie du tourisme dans les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Au cours de ce voyage, nous allons démêler les complexités de la relation entre les émissions de CO2 et le changement climatique et examiner les mesures qui peut être envisagées pour réduire notre empreinte carbone tout en continuant à profiter de nos vacances.
Quelles sont les causes du changement climatique ? Des conclusions récentes de l'Organisation mondiale du tourisme des Nations unies (OMT) révèlent que le tourisme contribue à environ 5 % de l'ensemble des émissions de CO2 liées à l'énergie, le transport étant l'un des principaux responsables [1].
Cependant, bien qu'elle contribue de manière significative à l'empreinte carbone mondiale, l'industrie du tourisme participe également à la croissance des économies locales. Par exemple, selon le Fonds monétaire international, cette contradiction se retrouve dans des destinations comme les Caraïbes.
Dans ce paradis tropical, le tourisme représente 90 % du PIB et 80 % des émissions de CO2 liées à l'énergie [2].
Alors que notre envie de voyager nous pousse à multiplier les déplacements, le poids du transport, de l'hébergement et des activités connexes devient de plus en plus lourd à porter pour notre planète. Mais il y a beaucoup de choses auxquelles nous pouvons faire attention pour réduire notre empreinte carbone tout en profitant de vacances bien méritées.
Lorsque nous planifions notre prochain voyage, nous devons tenir compte des moyens de transport que nous utiliserons. Arrivons-nous à destination en avion ou faisons-nous une croisière sur une île tropicale ? Et que faisons-nous sur place ? Louons-nous une voiture, utilisons-nous des vélos ou les transports publics ? Toutes ces façons de voyager ne se valent pas, non seulement en matière de confort, mais aussi en ce qui concerne leur impact sur l'environnement.
En moyenne, ce sont les avions et les voitures qui génèrent le plus de CO2 par mille-passager, suivis de loin par les bus de tourisme, les ferries et les trains [3]. Par exemple, un vol aller simple entre Londres et New York nécessiterait un hectare de forêt par an pour absorber la même quantité d'émissions de CO2.
Heureusement, les mesures que nous pouvons prendre sont nombreuses. Tout d'abord, nous pouvons trouver les moyens de transport les plus durables, lorsque cela est possible. Il n'est pas forcément question de renoncer totalement à la voiture ou à l'avion, mais plutôt de chercher d'autres moyens d'atteindre notre destination finale ou de choisir des vols plus respectueux de l'environnement.
L'aviation durable met en œuvre plusieurs astuces pour minimiser l'impact sur l'environnement, que ce soit sur des vols courts ou des longs courriers. Tout d'abord, optez autant que possible pour des vols sans escale, car les décollages et les atterrissages contribuent de manière significative aux émissions. Voyager léger permet d'économiser de l'argent sur les frais de bagages et de réduire la consommation de carburant de l'avion. Lorsque vous réservez, choisissez des compagnies aériennes dotées d'avions plus récents et plus économes en carburant, et envisagez des options de compensation des émissions de carbone de votre vol.
La réduction des émissions de CO2 dans les voyages implique des efforts de la part des voyageurs, des prestataires de services de voyage et des gouvernements. Pour ceux qui se demandent comment s'adapter au changement climatique, les mesures à prendre comprennent l'utilisation d'énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique et la révision de nos habitudes de consommation et de déplacement. Sachez que la réduction des émissions de carbone ne se limite pas à cette industrie.
Les gouvernements jouent un rôle important en établissant des règles qui encouragent les alternatives plus propres dans différents secteurs. Parallèlement, les particuliers peuvent soutenir des projets de voyage respectueux de l'environnement qui contribuent à réduire les émissions lors de la découverte de nouveaux lieux.
Un exemple ? De nombreuses villes européennes ont rendu les transports publics gratuits afin d'encourager les citoyens et les touristes à éviter d'utiliser les voitures, les services de location et les taxis. Dans la région des Alpes, par exemple, de nombreux villages et villes ont participé à un projet visant à réduire les transports polluants, grâce à un réseau de véhicules et de vélos électriques, et ont encouragé les modes de transport durables, la protection de l'environnement et la qualité du tourisme [4].
Au Luxembourg, tous les transports publics (bus, trains et tramways) sont gratuits, ce qui en fait le premier pays au monde à adopter cette approche en 2020 [5].
Notre recommandation : optez toujours pour les transports en commun lorsque vous le pouvez pour réduire les émissions. C'est aussi un moyen efficace d'économiser de l'argent que vous pourrez consacrer à d'autres activités ludiques et de loisirs !
Voyager léger représente un autre moyen de réduire les émissions de CO2 lors de nos déplacements et de minimiser ainsi notre impact sur le changement climatique. Oui, plus vos bagages sont lourds, plus il faut de carburant pour les transporter en avion, en bus, en voiture ou en train. Retirez les articles inutiles et mettez vos articles de toilette dans de petits contenants réutilisables.
Notre recommandation : prévoyez des vêtements que vous pourrez porter plusieurs fois et qui sont faciles à laver en voyage, et louez tout le reste sur place !
La technologie et l'innovation sont également de puissants alliés dans la lutte contre le changement climatique au sein de l'industrie du tourisme. Les progrès réalisés dans le domaine des transports respectueux de l'environnement, comme les véhicules électriques et les carburants durables pour l'aviation, participent de la réduction de l'empreinte carbone liée aux voyages.
Bien sûr, il y a des destinations que nous ne pouvons pas atteindre en train ou par des moyens de transport plus respectueux de l'environnement. Dans ces cas, nous disposons encore d'autres possibilités pour adopter une approche de voyage durable. Par exemple, nous pourrions envisager de nous inscrire à un plan de compensation des émissions de CO2. C'est pourquoi nous collaborons avec Chooose, qui permet de compenser les émissions de CO2 des vols et de l'hébergement en versant une petite somme à des initiatives de protection du climat. Ces projets permettent aux gens d'agir et de compenser les émissions en soutenant des projets durables dans le monde entier.
Notre recommandation : nous pouvons facilement calculer nos émissions pour compenser l'empreinte CO2 de nos voyages avant ou après nos vacances.
Chez lastminute.com, nous sommes conscients de l'urgence de lutter contre les émissions de CO2 au niveau mondial, en élaborant un plan d'action pour réduire nos émissions et en fixant un objectif clair et mesurable pour suivre nos progrès vers une coexistence plus durable avec notre planète.
En tant que voyageurs, nous pouvons participer à la construction d'un avenir durable : nous plaidons pour des pratiques de voyage responsables et défendons des politiques qui orientent le secteur du tourisme vers une voie plus verte.
Chooose est une plateforme qui nous permet de mieux comprendre l'impact de nos actions quotidiennes et de prendre des mesures pour compenser les émissions générées par nos déplacements dans le monde entier. Grâce à cette collaboration, chez lastminute.com, nous allons encourager un mouvement de prise de conscience au sein de la communauté de voyageurs afin qu'ils prennent davantage en compte leur empreinte carbone.
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